« Le bruit des bottes, je connais… Par contre, le silence des pantoufles, c’est plus compliqué à gérer! Parce que ça ne dit pas son nom, que ça se faufile partout et que personne n’est coupable. C’est le crime parfait! » Thierry Pardo
Thierry Pardo est père de deux enfants, professeur d’aïkido, conférencier et chercheur associé au centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté de l’Université du Québec à Montréal.
Il est l’auteur de plusieurs essais comme tout dernièrement « Seul pour apprendre » aux éditions Le Hêtre-Myriadis ou en 2014, « Une éducation sans école », un ouvrage de synthèse sur les pistes à explorer pour ceux qui désirent pratiquer l’instruction en famille, ou « l’éducation pirate » comme il dit. Thierry Pardo s’inscrit dans une pensée libertaire pour sortir des sentiers battus de l’éducation traditionnelle et d’une démarche scolaire classique.
Crédits :
Mixage et musique originale : Nikita Gouzovsky
« Qui a tué Davy Moore? » (Bob Dylan) Adaptation : Graeme Allwright
interprétation : Bernard Lavilliers, Gaëtan Roussel, Izïa, Eric Cantona, Hervé
Diffusion sur Art District Radio un mardi et jeudi sur deux à 11h.
A écouter également sur la chaîne Youtube La Force de la Non-Violence en cliquant ici.
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bonjour, merci pour tout ce travail de recherche autour de la non violence. J’aime beaucoup ce que dit Thierry Pardo. Je ne m’imaginais pas l’entendre parler avec un accent marseillais. Bref, je suis ‘accord avec tous ses arguments notamment son analyse du système scolaire français. Cela étant, l’école n’est pas dissociée d’un autre espace social fondamental pour l’enfant qui est Sa famille. Et je ne vais pas vous apprendre que cet espace social qu’est la famille peut être particulièrement maltraitant pour nombre d’enfants. Et il existe une contradiction qu’il faut à mon sens prendre en compte dans ce propos concernant l’école : pour un certain nombre d’enfants, l’école publique va devenir un espace de reconstruction et d’émancipation (au sens de construction d’un sujet autonome qui va se construire en lien avec ses émotions) parce qu’il va rencontrer des pairs qui pour certains vont lui faire prendre conscience de sa valeur intrinsèque. Et parfois il va croiser le regard d’un adulte bienveillant qui pratique une pédagogie bienveillante et à l’écoute de ses besoins. Par ailleurs je précise que Jean Epstein(cité plusieurs fois par Thierry Pardo) dans son livre : 1,2,3 soleil s’insurge contre l’interdiction de la fessée, et fustige la législation suédoise, p 54, 55 de son livre. Merci encore pour ce travail. jean Pierre Thielland
Merci pour ces rappels et commentaires. Bien sûr aucune institution éducative (école, famille…) ne peut faire l’économie d’un regard sur ses propres pratiques. Voilà pourquoi la vérité est dans la diversité. Dans l’école, les histoires individuelles peuvent bénéficier des différentes rencontres avec les pairs ou les professeurs mais cela ne peut occulter le projet global. Ce qui est important ici est de dépasser la logique d’exemple et de contre-exemple pour regarder au-delà les finalités et les pratiques quotidiennes qu’elles génèrent. Aucun pouvoir de soit, ils sont tous à interroger.
Aucun pouvoir ne va de soi! voulais-je dire à la suite de Foucault
Donne vraiment à s interroger sur ses pratiques éducatives! Très nourrissant!
Par ailleurs je découvre l aïkido et son lien avec la non violence. Merci!