« Il y a une forme de cruauté inconsciente à soumettre l’enfant au principe de la domination » Sophie Rabhi-Bouquet
Cet épisode participe au Podcasthon, un évènement qui réunit des podcasteurs autour du monde associatif.
Pour l’occasion, le podcast La Force de la Non-violence et Sophie Rabhi ont décidé de soutenir l’OVEO, l’ Observatoire de la Violence Educative Ordinaire. N’hésitez pas à faire des dons à cette association directement sur le site du Podcasthon.
Sophie Rabhi-Bouquet « accepte d’obéir à ses enfants » ! Par cette petite provocation faite à notre culture éducative traditionnelle, la fondatrice de l’école « La Ferme des Enfants » alerte sur la nécessité de prendre soin des jeunes personnes, de leurs besoins, de leurs élans, de leur empathie… Une nécessité d’autant plus urgente qu’elle serait déterminante pour changer notre société !
Formée à la communication non-violente, à la pédagogie Montessori et à l’éthologie humaine entre autres compétences nombreuses qu’elle a développées, Sophie Rabhi a fondé avec son mari Laurent Bouquet l’Université Vivante où sont proposées des formations en pédagogies alternatives, gouvernance dynamique et permaculture. Elle a publié il y a peu un essai intitulé « Et si nous (re)devenions humains » dans lequel elle s’interroge sur les origines de la violence. Après avoir fondé l’éco-village du Hameau des Buis autour de l’école La Ferme des Enfants, elle est désormais installée à l’Oasis de Poul’art près de Toulouse.
Crédits :
Mixage et musique originale : Nikita Gouzovsky
Extrait de :
– « les Moulins de mon coeur » de Michel Legrand
A écouter également sur la chaîne Youtube La Force de la Non-Violence.
Ce podcast a besoin de vous pour continuer à vivre! Si vous le souhaitez, vous pouvez faire un don en cliquant sur le lien suivant : https://www.helloasso.com/associations/non-violence-xxi/formulaires/3/widget
Wouaw! quel régal. Merci Célia pour cet échange vibrant et ce cadeau fabuleux. Merci Sophie pour ton partage riche et poignant. Je suis l’aventure de l’école depuis un bout de temps. La beauté du projet, ses réussites extraordinaires et ses déboires et l’exclusion. Quelle douleur. Et puis la renaissance avec l’Oasis de Poul’Art. Quel courage. Et à chacune de tes interventions, je témoigne du cheminement et j’en apprends toujours un peu plus sur la complexité de l’humain, sa beauté aussi et le chemin encore à parcourir pour chacun d’entre nous. Et si je devais repartir de cet entretient avec une perle précieuse, ce serait le « Prendre soin ». Prendre soin de soi, des autres et du vivant.