« Résistance civile, non-violence et paix : des concepts à l’action. »
Journée de lancement du Groupe de Travail de l’Institut Pour la Paix à l’Institut Catholique de Paris
Le 26 mai 2023 a eu lieu la première rencontre du groupe de travail “Non-violence, résistance civile et culture de la paix” hébergé par l’Institut Pour la Paix (IPP). Cet espace d’échanges et de réflexions mixte – universitaire et de la société civile – veut donner un élan à la recherche académique pour une meilleure compréhension des mouvements non-violents en cours, de leurs racines, méthodes et impacts notamment sur la culture de la paix.
Crédits :
Mixage et musique originale : Nikita Gouzovsky
Extrait du texte de « la Paix sur Terre » de Jean Ferrat.
Extrait du poème « C’est dimanche, je pense à vous » de Mohamed Benchicou.
Diffusion sur Art District Radio et toutes les plateformes audiodigitales.
A écouter également sur la chaîne Youtube La Force de la Non-Violence.
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Merci, Célia pour cet excellent reportage sur la journée. Tu as préservé l’essence des points de vue échangés et des expériences partagées, si divers les uns des autres. Je suis fière d’avoir créé un espace de dialogue entre universitaires et acteurs du terrain (ça a l’air si simple dit comme ça 🤣) et j’ai hâte pour la suite de nos interactions !
Merci Amber! Bravo pour ton énergie et ta détermination sans faille !
Bonjour Célia. Merci pour ce podcast passionnant ! Je ne pouvais être présent à cette rencontre à Paris. Pour que la non-violence entre à l’université, il importe que l’université entre en non-violence…, c’est-à-dire qu’elle comprenne que la non-violence devient un enjeu majeur pour la science politique et plus largement pour les sciences humaines. Cette rencontre du 26 mai est un jalon important pour construire des ponts entre militants et chercheurs. Si je peux me permettre, je signale que le livre « Le paradigme de la non-violence, itinéraire historique, sémantique et lexicologique » (Chronique Sociale) qui vient de paraître est celui d’un militant-chercheur. Il est donc une contribution pour aider à créer des passerelles entre le monde militant et l’université sur la thématique de la non-violence. Encore merci pour ton travail Célia !
Bonjour Alain. Merci pour ton message ! Ton livre a en effet été cité lors de cette journée de rencontre. Si tu es de passage à Paris la saison prochaine, je serais heureuse de faire un épisode avec toi pour parler de ton parcours et de ce livre…
J’ai entendu Olga affirmer que la résistance non-violente en cas d’occupation était immorale. Elle cite des faits en Ukraine occupée par l’armée russe: camps de filtration, déportation d’enfants. Je peux rappeler les manifestations non-violentes en Lituanie et en Tchécoslovaquie qui ont permis le départ des troupes soviétiques. La différence vient de ce que l’armée russe s’opposait à l’armée ukrainienne et répondait violence sur violence en frappant les civils. Il n’y avait pas de résistance armée en Lituanie et en Tchécoslovaquie et seulement des actions non-violentes contre lesquelles les armes sont inefficaces. Il faut donc éviter les mélanges qui portent à la vengeance des soldats sur les civils.