« Le but ultime de l’humanisme, ce serait d’être antispéciste, c’est-à-dire d’inclure tous les êtres sentients, tous les êtres qui peuvent souffrir, prendre du plaisir, qui tiennent à leur vie en soi. »
Militante antispéciste, Willène Pilate a choisi de se battre pour les droits des animaux. A l’heure où 5% des français se disent végétariens ou végétaliens, cette cause soulève encore de nombreuses questions et oppositions au sein de notre culture carnée aux traditions culinaires si prégnantes. Si un pas symbolique vient d’être franchi avec l’obligation pour les cantines de fournir un repas végétarien à tout élève le demandant, il n’en reste pas moins que le traitement industriel des animaux n’a guère été freiné ces dernières années. Des avancées existent donc sur le plan individuel mais la violence du système, elle, ne faiblit pas.
Si Willène Pilate prône le véganisme comme réponse nécessaire pour mettre fin à la souffrance des animaux, elle pointe aussi du doigt la violence structurelle patriarcale et capitaliste qui broie les animaux comme les êtres humains. Elle a à coeur de mettre en lumière les liens entre toutes les violences, en comparant notamment celles faites aux femmes et celles faites aux animaux. Présidente de la Veggie Pride, elle fait désormais partie de l’équipe du « Journal de la Cause Animale » : des émissions de sensibilisation à la culture animaliste pour oeuvrer en faveur d’une société plus juste envers les autres espèces.
Crédits :
Mixage et musique originale : Nikita Gouzovsky
Extrait de « Chair Amie » par Stéphanie Valentin : https://www.stval.fr/
Diffusion sur Art District Radio les mardi 13 et jeudi 15 juillet à 11h.
Emission à écouter également sur la chaîne Youtube La Force de la Non-Violence en cliquant ici.
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De surprenantes prises de conscience grâce à ce Podcast passionnant. Quel parcours inspirant! Une fois encore je réalise que nous formons un Tout avec le reste de l’univers, matériel et immatériel.
Merci, c’est très interpellant ! Il y a des initiatives qui ne satisferont pas les végétariens-végétaliens, mais intéressantes et « moins pires » que les abattoirs industriels, par ex. les abattoirs mobiles qui viennent dans les fermes pour réduire la souffrance animale. Les animaux d’élevage entretiennent la campagne et les paysages, et nous n’aurons pas de sitôt pas les moyens de payer des EHPAD pour animaux…
Etienne Godinot – IRNC